Nous avons loué une voiture pour faire le tour de l’ile de Nuku Hiva avec nos amis Alain et Patricia du voilier Unavoq.
Ile de Nuku Hiva
L’ile de Nuku Hiva fait 380 km2. C’est la plus grande des îles de l’archipel des Marquises. Notre voilier vela dare est ancré dans la baie de Taiohae, au sud de l’île. La route qui fait le tour de la partie est de l’île n’est pas partout goudronnée. De plus elle est souvent très raide et avec de nombreux virages en épingles. Il est donc indispensable de louer un 4X4. Alain a loué chez une voiture chez Priscille (0068987311915).
La partie ouest de Nuku Hiva
Comme nous voulions pour commencer aller chercher de l’eau potable dans la commune du prochain village, nous sommes partis avant 7 h. Après la corvée d’eau, vers 9h30 nous sommes partis de Taiohae avec la route du nord-ouest qui va en direction de l’aéroport. Plus on grimpe, plus il y a des bancs de brouillard et c’est assez mystique comme ambiance. Tout en haut, on fait une courte halte pour prendre quelques photos et il fait franchement frais, on se dépêche de revenir dans la voiture. On se retrouve dans une forêt d’épineux et on se croirait plutôt dans le jura que sur une île tropicale. Ensuite, plus on va vers le nord, plus la végétation commence à se réduire et tout devient de plus en plus sec. On croise plusieurs chevaux sauvages et un peu de bétail.
La piste
Juste avant l’aéroport, sur la droite part la piste en direction de Aakapa. La piste est raide et étroite et longe la côte, parfois très très proche des falaises. Par temps de pluie on n’aurait pas pu prendre cette piste avec notre petit 4X4 de location. On s’est arrêté plusieurs fois pour jeter un œil sur les différentes baies avec leur magnifique eau turquoise. Et oui, en tant que voileux on est toujours à la recherche d’un bon mouillage. Mais ce jour-là, la mer est très agitée et toutes les criques avaient beaucoup de houle. Le paysage est très aride, il n y a presque plus d’arbres mais plutôt des buissons et il fait chaud dans la voiture malgré la climatisation. Et quand on sort, il faut presque s’accrocher pour ne pas se faire emporter par le vent et la poussière nous entre dans les yeux.
Aakapa
Arrivés à Aakapa, nous avions faim. Nous avons demandé à un travailleur de la commune où on pouvait manger et il nous a indiqué un petit snack. Là Yann nous a fait des hamburgers et son papa Patrick nous a expliqué leur mode de vie et montré comment il fabriquait un bateau avec du bois indigène. Il nous a aussi montré comment ils séchaient la noix de coco. Cette noix de coco est ensuite transportée à Tahiti ou elle est pressée pour faire de l’huile (coprah). En partant ils nous ont généreusement offert deux cartons de fruits. On a vraiment passé un très bon moment avec eux. La prochaine fois on téléphonera en avance afin qu’ils nous cuisinent un plat traditionnel.
Hatiheu
Juste après Aakapa, la piste se transforme de nouveau en route, même si c’est une route très raide. On passe à côté d’impressionnantes falaises avant d’arriver dans le village de Hatiheu. Là on fait une courte halte le long de la plage. On voulait visiter l’église mais elle était fermée. Juste après le village il y a deux sites archéologiques. Le deuxième est vraiment énorme avec plusieurs plateformes et bâtiments. Là il aurait été bien d’avoir un guide afin de comprendre la signification de ce site. J’ai été particulièrement impressionnée par les gigantesques ficus prolixa, aussi appelé Banian du Pacifique. Il faut plusieurs personnes pour faire le tour d’un arbre tellement ils sont énormes.
Retour vers Taiohae
Après une suite de virages et de pentes bien raides, nous étions de nouveau au sud de l’île. Nous avons ensuite refait un plein de nos jerricans d’eau à Taipivai avant de revenir à Taiohae. Il faisait déjà presque nuit… Et comme la station essence était fermée, on a fait le plein d essence le matin suivant avant de rendre la voiture.
Nous étions tous fatigués (on n’est pas habitué a faire de la piste en 4X4) mais très satisfait de cette magnifique excursion et des paysages très différents que l on a vu sur l’île.