Cela fait déjà plus d’une semaine que nous sommes arrivés à Nuku HIva aux Marquises. Malgré les nombreuses corvées, nous avons pu profiter un peu de la grande baie de Taiohae.

Gourmandises

Et oui, après une longue traversée il faut nettoyer et reremplir le bateau, donc on passe beaucoup de temps à travailler (voir plus bas). Mais nous avons profité de nous retrouver en territoire presque Français pour faire le plein de bonnes choses : fromages, terrines, confiture de marrons etc.

De même  il y a un marché tous les matins à Taiohae et nous avons acheté papayes, mangues, avocats, pâtissons, aubergines, mini bananes et les fameux pamplemousses des îles…  

Il y a deux petites buvettes avec des plats à midi. Willi a fait une cure de frites et je me suis régalée des jus de pamplemousse frais. On en profite aussi ici pour utiliser la connexion WIFI qui est lente mais bien pratique.

De nouveau faire bouger nos jambes

Quel plaisir d’admirer ces montagnes et falaises et surtout toute cette verdure et les fleurs. Les couleurs changent en fonction de la luminosité. On a été plusieurs fois de l’autre côté de la baie, le long de la plage, c’est tout à plat donc pas trop dur pour nos jambes qui ne sont plus habituées à marcher.

Nous avons grimpé sur la colline où il y a une énorme statue moderne (voir photo du haut)  avec une femme (la tradition) et un guerrier (le futur). Dans ce lieu il y a tout plein de gens différents : des amoureux, des jeunes avec leurs haut-parleurs et musique moderne et quelques touristes avec leurs appareils photos…

Et finalement nous avons bien sué pour arriver au point de vue de Tehaatiki. Mais cela en valait la chandelle. On pouvait voir la baie de Taiohae où se trouvent tous les bateaux mais aussi l’autre côté de l’ile.

Une journée farniente

On s’est offert une journée de farniente pour mon anniversaire. On est allé manger à l’hôtel Keikahanui Pearl Lodge. Willi était très content de sa salade Cesar et d’un hamburger et moi de mon entrecôte à la sauce vanille. On a pu utiliser la piscine et la vue sur la baie est absolument magnifique.

Formalités d’entrée en Polynésie

Cela a été long et compliqué pour nous. Nous avions en effet une autorisation pour les Gambiers et pas pour les Marquises. Il y a eu un échange innombrable de mails, certains se sont perdus et on ne sait toujours pas si nos formalités d’entrée sont vraiment en ordre. Il y a des nouveaux fonctionnaires et ils ne connaissent pas encore les procédures… Mais bon, on ne va pas se plaindre car la Polynésie est un des rares pays qui laissent entrer les voiliers sur leur territoire.

Refaire le plein

Comme il nous a fallu plus de 37 jours depuis Isla Plata et 46 jours depuis Bahia de Caraquez, nos réserves étaient vides. Malheureusement il n y a pas d’eau potable à Nuku Hiva. L’eau est filtrée mais est souvent jaune. Et comme nous n’avons plus beaucoup de filtres, on préfère mettre en route notre désalinateur. Mais avec 15 litres par heure, il faut du temps pour refaire nos réserves de 300 litres…

On a transvasé le diesel que nous avions dans les jerricans dans les réservoirs s et il va nous falloir aller racheter du combustible. C’est compliqué car le ponton est à deux mètres plus haut que la mer et le dinghy… il faudra prendre des cordes pour descendre les ferricans.

Les nettoyages

On a versé plusieurs seaux d’eau pour enlever toute la poussière et le sel du teak (bois) du cockpit. Nous n’avons en effet plus eu de grosses pluies depuis des mois est tous les extérieurs étaient bruns et collants. Toutes les parois de l’intérieur du bateau étaient pleines de sel, donc on a tout nettoyé avec un chiffon. On a commencé à enlever les coquillages de la coque mais cela prend des heures tellement il y en a… et avec le temps (une semaine) une nouvelle couche d’algues commence de nouveau à se former. Donc maintenant il faut gratter les coquillages et enlever les algues…

Nous avons amené 5 sacs de linge sale à la laverie. La lessive est un luxe car une machine coûte environ 10 francs. Un de mes T-shirts est revenu avec un énorme trou… Le propriétaire m’a dit que sa maman allait le réparer. Il faut donc que nous allions le rechercher dans quelques jours.

Le roulis dans la baie de Taiohae

La baie de Taiohae est énorme, il y a de la place pour une centaine de bateaux. La houle y entre donc sans problèmes. Willi supporte mal les mouvements du bateau et dort très mal. Pour ma part je n’ai pas trop ce problème. Mais il ne faut pas prévoir de gros travaux car tout bouge et on se fatigue très vite.

Je pense que nous allons aller dans une autre baie plus calme pour attendre la corde pour notre enrouleur de génois que nous avons commandée à Tahiti.