Déjà presque 2 semaines que nous somment en confinement sur le bateau en Equateur. Et plusieurs d’entre vous se demande quelles sont nos occupations sur le bateau. Voici donc ce que nous faisons sur nos 20 m2.
Réduire notre liste de « to do »
L’occupation principale de Willi sur le bateau est d’essayer de réduire la liste des « to do ». Il a fait un nouveau support pour les poulies de notre ARIES: une construction en bois et en aluminium, vu que l’on ne peut pas demander à un soudeur de faire une pièce. Cela n’a pas l’air de grand-chose, mais comme toujours quand on travaille sur un bateau et que tout est étroit et bouge, cela prend plus de temps…
Il a aussi été chercher du diesel avec les estagnons et le chariot à la station essence. Là aussi il faut tout transporter en dinghy jusqu’à la marina puis aller à pied à la station essence et ensuite tout hisser à bord du bateau.
Willi a aussi vidé et nettoyé le filtre qui se trouve devant la pompe à refroidissement du moteur. On espère avoir ainsi trouvé la raison pourquoi on avait des alarmes de hausse de température du moteur.
Comme nous sommes dans un delta de rivière et que l’eau est saumâtre, les algues poussent rapidement. Willi a donc du déboucher nos entrées et nos sorties d’eau avec la brosse que nous utilisions normalement pour nettoyer les bouteilles (encore un article à ajouter sur notre liste de courses).
Et un point qui n’est pas encore tout à fait réglé c’est notre radio. Malgré plusieurs téléphones et mails, on ne sait toujours pas pourquoi on peut entendre mais pas émettre. Donc ce sera la prochaine occupation sur le bateau pour la troisième semaine de confinement.
Indispensables occupations sur le bateau: les réparations
C’est fou tout ce qui d’un jour au lendemain ne fonctionne plus sans qu’on sache pourquoi… Comme si l’univers ne voulait pas que notre liste de « to do » diminue. Le mixer et le chauffe-eau ont les deux décidé ne faire grève. Il semble que Willi puisse réparer le chauffe-eau, mais pas de chance pour le mixer. Le moteur du mixer fonctionne toujours mais la lame est coincée… Impossible de la faire tourner même avec du WD40!
Assurer la vie de tous les jours
Aller se doucher prend beaucoup de temps, environ 45 minutes. Il faut en effet descendre le dinghy, installer le réservoir d’essence et aller en dinghy jusqu’aux sanitaires. Puis il faut revenir et ressortir le dinghy de l’eau et ranger le réservoir d’essence.
Pour la lessive aussi, il faut l’amener à la marina. Et je suis bien contente de ne pas devoir faire toute la lessive à la main.
De même comme la situation concernant l’eau potable n’est pas claire. On ne sait pas vraiment combient il y a d’eau à la marina et comment elle est acheminée. Donc on prend 2-3 estagnons de 5 litres avec nous chaque fois qu’on va à la marina. On les met ensuite dans un grand estagnon et après il faut tout transvaser (via un filtre, donc sortir la pompe et tous les cables et tuyaux qui vont avec) dans notre réservoir du bateau.
Faire à manger occupe aussi plusieurs heures par jour. Comme j’ai du temps et qu’il ne fait pas trop chaud, je cuisine beaucoup avec notre four OMNIA. Je mettrais sous peu quelques recettes sur le blog. Vous trouvez sous ces liens deux articles concernant la cuisine à bord: Quel matériel pour bien cuisiner à bord et OMNIA: un indispensable de la cuisine à bord.
Mon occupation principale sur le bateau: mettre les blogs à jour
Comme normalement nous avons un accès à internet le matin qui fonctionne assez bien, j’ai fait toutes les mises à jour des programmes et widgets des deux blogs. En effet, en plus du blog de voile vela dare, j’ai encore un blog de produits cosmétiques maison (miss-kosmetik.ch). De plus le provider des blogs a décidé de faire une mutation. Et bien entendu, même si j’ai l’impression de tout avoir fait dans les règles, je n’ai pas réussi à faire toutes les manipulations demandées et depuis je reçois des messages d’erreur sur mon mail… Donc je crois que cela va rester mon occupation principale sur le bateau ces prochains jours jusqu’à ce que j’aie compris pourquoi cela ne fonctionne pas.
Quand on passe des heures pour rédiger un blog (et oui, dans deux langues cela prend du temps), on a aussi envie d’être lu. J’ai donc passé beaucoup de temps à lire des articles sur le SEO, le référencement organique des blogs. Franchement la majorité des articles disent plus ou moins la même chose et cela ne m’aide pas beaucoup (optimiser les requètes cibles, avoir des bons titres, mettre des titres ALT sous les images, mettre des liens). Mon grand problème est que Google n’indexe que la moitié de mes pages et je n’ai toujours pas compris pourquoi… Bon, une mesure concrète est que je me suis inscrit sur un blogbooster : http://www.boosterblog.com. On verra si cela va vraiment m’apporter plus de trafic sur le blog.
Les mesures de protection contre le COVID-19 en Equateur
J’avais rédigé la semaine passée un article sur notre première semaine de confinement à bord du bateau. On respecte bien les règles de confinement en vigueur en Equateur et on ne sort de la marina que pour les achats de nourriture. Et quand on peut sortir, c’est vraiment un changement d’activité que l’on apprécie. Depuis mercredi passé il y a un couvre-feu de 14h à 5h. Les rues visibles depuis la marina sont désertes pendant ce temps. Et pendant la matinée, seulement une personne peut aller faire des courses. Mais cette règle semble moins être suivie et nous avons pu aller à deux personnes dans le grand magasin et les pharmacies. Nous voulions acheter des masques mais n’en avons pas trouvé. Finalement j’ai donc cousu selon le patron du CHU de Grenoble des masques en tissus à partir d’une fourre d’oreiller. Nous avons en effet eu des remarques dans la rue car nous ne portions pas de masques…
Voilà nos occupations sur le bateau pendant cette deuxième semaine de confinement. Rien de passionnant mais le temps passe quand même… Et il y a de pires endroits pour rester confiné, même si on aimerait bien avoir de l’eau bleue et claire à la place de l’eau brune de la rivière. Et ne nous demandez pas quand ni pour quelle destination nous allons partir. Comme la majorité des gens, on attend de voir comment la situation va évoluer et si nous allons pouvoir aller en Polynésie française comme c’était notre but.
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