Après un jour de navigation tranquille, nous passons la passe de Makemo 1heure après la marée basse avec juste 0.5 nœuds de courant contre nous. Malheureusement, nous n’avions pas vu qu’une des drisses du génois s’est coincée dans l’enrouleur et nous avons dû la couper car elle était toute effilochée. 

Le village de Makemo

Nous mouillons pour commencer dans les cailloux devant le village. Là on refait le plein de produits frais et on retrouve Alain et Patricia (du voilier Unavok) que nous avions connus à Nuku Hiva. Nous commandons chez François des bijoux personnalisés en nacre et perles sculptées. François crée ses bijoux en fonction de la forme de la perle choisie et des discussions qu’il a avec nous. Ce sont des oeuvres d art en miniature.

Un méchant coup de vent d’ouest nous force à partir en catastrophe. Il y a des vagues autant hautes que la proue de vela dare qui cabriole dans tous les sens. Les cordes protégeant la chaine de mouillage ont rompu et une des poulies est toute tordue.

On part se cacher dans le mouillage à la pointe sud de l’atoll. Il n y a pas d’arbres, que la barrière de corail où se brisent les rouleaux.  C’est un paysage impressionnant.

Est de Makemo

Ensuite nous partons vers la pointe est de l’atoll de Makemo. On mouille dans 5 mètres d’eau turquoise. On voit les bommies (patates, têtes de coraux) et les poissons depuis le bateau, sans avoir besoin de plonger. On passe des heures à explorer la côte et les lagons en paddle board. Les mosaïques de tons de bleu sont juste féériques ! Ce serait juste le paradis si on n’avait pas eu quelques réparations et un nettoyage de cale impromptus : la pompe à eau ne fonctionne plus et celle de rechange non plus ! Il faut bricoler des tuyaux et joint pour installer la deuxième pompe de rechange…  Cela fait beaucoup de casse en peu de temps ! Et le prochain magasin de matériel nautique se trouve à Tahiti… on espère qu’il n’y aura plus de mésaventures car notre stock de pièces de rechange diminue trop vite.

Nous avons fait la connaissance d’une famille qui vit de la récolte du copra (noix de coco séchée qui est transformée en huile à Tahiti). Ils nous ont invités à venir manger un repas traditionnel samedi. On se réjouit d’aller déguster des crabes de cocotiers. La première photo montre Gabriel qui est en train de cuire du poisson dans son « four ».

Nous pensons partir dans quelques jours pour le prochain atoll. Si le vent le permet cela sera pour Tahanea, une réserve naturelle avec beaucoup de poissons et d oiseaux.