A Toau, à une 20 de km de Fakarava, on découvre la cuisine traditionelle de la Polynésie avec Wallis. 

On quitte Fakarava en trombe

Nous sommes partis à toute vitesse de Fakarava car le mouillage devant le village était trop désagréable. On a fait les 12 miles (22 km) entre Fakarava et Toau dans des vagues de 3 mètres. Vela dare ressemble à un sous-marin sur la vidéo qu’a faite Anne lors de cette traversée… 

Superbe mouillage dans le lagon de Toau

Nous sommes juste 2 bateaux au mouillage dans le lagon: Ohana Lomi avec Didier et Anne et nous. A Taou nous avons fait la connaissance de Wallis, un Polynésien qui aime bien les voileux. On peut profiter de la vie à terre et à bord et Wallis est très fier de nous expliquer comment est la vie dans cet atoll. On utilise son four (un vieux tonneau en métal) pour faire du pain de coco, des pizzas, des gratins etc.  Les hommes ont été chasser du poisson et on a fait du poisson fumé qui est délicieux. Le fumoir est aussi une simple construction faite de vieux tonneaux et d’un tuyaux en métal pour faire venir la fumée juste sous la grille oû se trouve le poisson.

Comme il y a toujours beaucoup de vent on n’a presque pas utilisé le paddle board mais on a été se promener sur la plage et chercher des Maoas, des escargots de mer. 

Le four Tahitien

Wallis voulait nous faire découvrir une tradition, soit la cuisine avec le four tahitien. Pour commencer il a fallu attraper et tuer 3 poules et les faire mariner dans une casserole en fonte une nuit entière. Puis Wallis a mis du bois dans un trou. Quand il y avait des bonnes braises, il a ajouté des cailloux puis des bouts de « bois » de la partie centrale des feuilles de palmiers. Ensuite on y a placé la marmite et des petits paquets de pâte de pain de coco dans des feuilles de palmiers. Après Wallis a recouvert le tout de grosses feuilles et de sacs en jute mouillés. Finalement le tout a été recouvert de sable. Après 7 heures de cuisson, le four a été ouvert. La viande du poulet était délicieuse, très tendre. Les petits pains avaient un bon gout de coco et de fumé. 

Le temps coule gentiment entre ces activités, des petits travaux á bord et la sieste dans le hamac sur la plage. On attend que la météo nous soit clémente pour partir vers Rangiroa.