Nous avons quitté Lanzarote pour aller sur l’ile de Fuerteventura. Notre voilier vela dare est actuellement dans le port de Gran Tarajal, au sud de Fuerteventura.
Pour changer, nous ne sommes plus dans un endroit touristique mais dans une petite ville qui a une ambiance très sympa. Pas de magasins de souvenirs ni de parfumeries à Gran Tarajal mais une promenade le long de la mer, une immense plage de sable noir et des bars et cafeterias animés où on parle espagnol et pas allemand ou anglais. De plus les tarifs du port sont très attrayants (moins de 11 Euros pour vela dare).
La traversée entre Lanzarote et Fuerteventura a été tranquille, pas trop de vagues et que 3.5 h de moteur sur les 10 h de navigation. J’aurai bien aussi aimé voir une baleine comme Karin et Robert de Moby Dick, mais nous n’avons vu qu’une tortue. Les seules baleines que nous avons vues depuis que nous avons quitté La Rochelle sont les squelettes exposés le long de la plage….
Selon les indications du centre de tortues de l’ile, la tortue que nous avons vue devait être une Loggerhead Turtle (Caretta Caretta). Elles sont souvent à la surface de l’eau pour profiter des rayons du soleil.
L’île de Fuerteventura est très sèche et avec son paysage volcanique elle ressemble assez à Lanzarote même si les couleurs du sable et des rochers sont plus variées.
L’île de Fuerteventura est surtout connue pour ses immenses plages de sable blanc, un paradis pour les surfeurs et les kitesurfs (j’ai mis les pieds dans l’eau mais pas plus…). Souvent il y a aussi des immenses hôtels et complexes touristiques, on est loin de la protection du paysage de César Manrique de Lanzarote…
Le nord de l’île est moins touristique et avec des petites criques de sable noir. L’office du tourisme met aussi en valeur le côté traditionnel de l’île et il y a pas mal de musées (musée des moulins, de la pêche, du fromage…). Il y des élevages de chèvres et c’est la première région d’Espagne qui a eu une AOC pour ses fromages au lait de chèvre (notre frigo est à nouveau plein :)).