Nous avons installé un second enrouleur de génois sur notre voilier vela dare. Voici comment nous avons procédé au choix de l’enrouleur et comment nous l’avons installé.
Notre premier enrouleur
Nous avions déjà un premier enrouleur de génois sur notre voilier vela dare. Il sert à enrouler notre grand génois. Nous l’avions acheté à l’entreprise « TOP REFF 2000 » en Allemagne. Nous en étions très satisfait car on pouvait facilement dérouler et enrouler notre génois depuis le cockpit du bateau, sans devoir aller à l’avant du bateau. Nous n’avons jamais eu aucun problème avec cet enrouleur durant les 5 années où nous l’avions (et nous avons entendu beaucoup de gens jurer après leur enrouleur qui crochait, du cable qui s’est rompu, des cordes où voiles abîmées…).
Pourquoi un deuxième enrouleur
Nous voulions un deuxième enrouleur pour pouvoir installer facilement une deuxième voile plus petite à l’avant du bateau sans devoir sortir du cockpit. Généralement on a besoin de mettre une petite voile quand il y a beaucoup de vent et de vagues et qu’il est compliqué (voir dangereux) d’aller à l’avant du bateau. Celle-ci peut servir de foc en cas de fort vent à la place de notre grand génois. Elle peut aussi être ajoutée en plus de notre génois lorsque le vent vient de l’arrière afin d’avoir les voiles en ciseau. Ce deuxième enrouleur peut aussi servir de reserve au cas où nous aurions un problème avec notre premier enrouleur où notre génois.
Le choix de l’enrouleur
Comme nous sommes actuellement aux USA, nous aurions pu acheter un enrouleur sur place. Mais nous ne savions pas vraiment quelle marque et quelle grandeur. De plus nous étions très contents de celui que nous avions alors que nous avons entendu beaucoup de critiques sur d’autres enrouleurs. Puis on a comparé les prix et on s’est rendu compte que si on voulait une certaine qualité, les prix étaient similaires aux USA ou en Allemagne. Le système d’enrouleur « Roll Reff 2000 » est un système avec émerillon avec une rainure individuelle et est utilisable pour un étai avant de 4 à 14 mm.
Ensuite si on pense aux coûts de montage d’un enrouleur par un spécialiste aux USA, cela aurait aussi coûté cher. Alors que l’enrouleur de TOP REFF, nous savions que nous pouvions le monter nous-même, même si nous devions ajouter le prix du transport. Willi a eu de nombreux contacts avec la firme Top-Reff avant d’acheter le système, particulièrement avec Lisa Sturm. Celle-ci a toujours répondu très rapidement aux questions et de manière compétente. Elle nous a aussi envoyé plusieurs messages audio via « what’sapp », ce qui est très pratique quand on est à l’étrangé pour ne pas devoir utiliser le téléphone. Notre constructeur de notre mât (Hans-Georg Gross de Schiffsmasten Gross ) s’est assuré que toutes les mesures étaient correctes. Lisa s’est aussi occupée de toutes les formalités douanières pour l’envoi des paquets aux USA.
Nous avons donc reçu noa paquets aux USA avec les profils en aluminium qui servent de manteau au cable de l’enrouleur, l’enrouleur, le cable et la partie qui fixe le tout au ponton du bateau (voir l’image de tête de l’article).
Le montage de l’enrouleur
2 jours après l’ourragan Michael, nous avions enfin une journée sans vent pour monter notre enrouleur. Pour commencer j’ai hissé Willi en haut du mat pour enlever l’ancien cable de l’étai avant. Nous avons ensuite comparé la longueur de l’ancien cable avec notre nouveau système d’enrouleur. Les deux étaient identiques, un travail parfait.
Ensuite nous avons assemblé les 4 tubes (profils) en alumium qui vont autour du cable de l’enrouleur. C’est très facile à faire et bien expliqué dans le mode d’emploi avec des images. De plus il y a quelques endroits qui sont marqués de manière spécifique afin que l’on reconnaisse facilement les pièces. Les trous et les tubes correspondent très bien et il ne faut rien « forcer » pour visser les vis livrées avec le système.
L’assemblage est très vite réalisé, juste le dernier bout est un peu plus compliqué à fixer. Nous avons finalement scié le dernier rebord en plastique du « joint » afin qu’il s’insère facilement dans le tube.
Nous avons ensuite glissé l’émerillon sur le tube en aluminium et il a glissé « comme du beurre ». Là aussi, pas de problèmes de vis qui dépassent où autre ennuis provenant de mauvaises finitions.
Ensuite nous avons fixé la tête de l’enrouleur sur le tube en alu. Comme nous n’étions pas sûr de quelles vis nous devions utiliser, nous avons envoyé un « What’sapp » à Lisa qui a répondu sans tarder, alors qu’il était 18h30 un vendredi soir en Allemagne (et donc peu après midi ici en Géorgie).
Nous avons ensuite hissé le tube de l’enrouleur avec la drisse afin de placer un bout près du mât et l’autre près de l’endroit à l’avant du bateau où l’enrouleur sera fixé.
Puis j’ai hissé une seconde fois Willi dans les hauteurs afin qu’il puisse fixer le tube en haut du mât.
Finalement nous avons fixé l’enrouleur sur le pont du voilier. Quelques jours plus tard, quand on a eu à nouveau un jour sans vent. Nous avons enroulé notre voile sur le nouvel enrouleur. Le seul hic: celle-ci est trop longue de 20 cm…. On l’avait reçue donc on ne savait pas exactement sa longueur totale. Il faut donc que l’on trouve quelqu’un qui nous la coupe.
Même si nous étions un peu nerveux de monter pour la première fois un enrouleur de génois tous seuls, cela s’est très bien déroulé. Nous avons particulièrement apprécié le service de Top-Reff (Merci Lisa) et la collaboration avec Hans-Georg Gross .