Nous avons quitté La Graciosa pour naviguer jusqu’à l’île de Lanzarote. Nous avons passé 2 nuits à Porto Calero et sommes maintenant tout au sud de l’île, à la Marina de Rubicon.
Pour commencer nous avons nettoyé le bateau car il était couvert de sable de l’île de La Graciosa. Là on a découvert un passager clandestin, heureusement qu’il n’était encore pas trop vieux et ne puait pas encore…
Ensuite nous avons été faire des courses car notre frigo était presque vide. A la marina de Rubicon il n’y a qu’un petit magasin cher, nous sommes donc allés à Playa Bianca. L’aller est très agréable, une belle promenade de 20 minutes le long de la mer, le retour est plus pénible avec les sacs remplis bien lourds… Avec nos nouvelles provisions nous avons invité nos collègues du voilier Moby Dick et nous avons fait des petites crèmes au lait d’amande pour le dessert.
Sinon nous avons démonté pour la XIème fois notre cuisinière. Le dernier matériel que nous avons utilisé n’a pas résisté au pétrole… on teste donc un nouveau matériel…
Après l’atmosphère décontractée de La Graciosa, cela fait bizarre d’être dans une marina touristique. D’un côté c’est chic et on est bien protégé du vent et des vagues et il y a des bistrots, des boutiques de mode et de l’animation, de l’autre il est interdit de mettre sa lessive à sécher sur le pont et de faire du bruit (donc pas de travaux de réparation à la scie, perceuse etc… mais il semble que la musique live des bistrots suive une autre règle).
Mais ce qui nous a le plus énervé, c’est le fait qu’ils aient jugé notre bateau à 12.80 m de long, donc que nous soyions ainsi dans la catégorie des plus de 12m qui est plus chère (alors que selon nos papiers notre bateau mesure 11.5 m). Mais comme il n’y a que très peu de places dans les ports, on prend ce que l’on reçoit et on se tait… Bon, après les coûts de cette marina sont acceptables si on compare à d’autres régions (et il y a de l’eau chaude à profusion et même une piscine).
On va profiter des mécaniciens de la marina Rubicon pour changer l’huile de notre sail-drive. En effet il nous manque les pompes et raccordements pour le faire nous-même et on ne trouve pas ce genre d’outils. En Suisse, les mécaniciens nous avaient dit que cela n’était pas nécessaire mais entre-temps nous avons fait beaucoup d’heures au moteur. L’autre variante serait de sortir le bateau et là, l’huile s’écoulerait par le phénomène de l’apesanteur (pas besoin de pompe), mais sortir le bateau est encore plus cher que de faire venir le mécanicien…
Nous profiterons aussi des voitures de location pour aller visiter l’île et nous attendons aussi de la visite d’une famille Suisse dont nous suivions le blog et qui est actuellement stationnée à Lanzarote.